Un constat : il n’y a pas de développement socio-économique sans éducation.

Dans la région du Bengale occidental, le taux d’alphabétisation des femmes est d’environ 20-25%, ce qui est bien inférieur à celui des hommes.

Les jeunes filles, malgré leur intérêt pour les études, ne peuvent pas les poursuivre à cause de la pauvreté et de la tradition persistante du mariage précoce. Pourtant l’instruction des femmes semble primordiale puisqu’elles sont les plus présentes dans les villages, et qu’elles pourraient ainsi s’impliquer davantage dans l’éducation de leurs enfants.

Objectifs de SARI :Donner une instruction aux jeunes filles pour leur permettre De trouver un travail plus tard De transmettre leurs acquis à leurs futurs enfants D’éviter un mariage précoce De faire obstacle aux superstitions et autres idées reçues qui ont cours dans les villages.

En Inde la poliomyélite est très répandue et handicape gravement de nombreux enfants. Cette maladie est très bien soignée en occident. Mais chez eux ils n’ont aucun avenir, ils ne peuvent cultiver les champs, et aider leur famille et gagner leur vie, et sont une charge pour leurs parents. Leur seule chance de survie est d’être soignés et formés à des métiers adaptés à leur handicap.A Belari, aux environs de Calcutta une femme indienne a créé un centre pour ces jeunes handicapés. Là bas les enfants sont soignés par des techniques de physiothérapie et sont instruits. Les jeunes filles sont formées par des artisans régionaux, à la réalisation d’objets artisanaux, dont la vente permet au centre de Belari de s’autofinancer.S.A.R.I. sensibilisée par la volonté de la directrice et le travail étonnant des jeunes filles, essaye de venir en aide à ce centre en envoyant des dons, mais surtout en vendant les objets fabriqués là-bas (carte postale, sypom…).